Plan de relance de l’apprentissage : ce que les entreprises doivent retenir

Publié le 24 juin 2020 | Dernière mise à jour le 23 juin 2020

L’État crée une aide exceptionnelle au recrutement pour les entreprises.
 

Les aides financières ont été revues à la hausse et sont désormais de :

  • 5 000 euros pour un apprenti de moins de 18 ans ;
  • 8 000 euros pour un apprenti majeur ;

par contrat préparant à un diplôme jusqu’à la licence professionnelle (bac + 3 – niveau 6 du RNCP).

Pour les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu’au 28 février 2021, cette aide sera versée :

  • aux entreprises de moins de 250 salariés sans condition ;
  • et aux entreprises de 250 salariés et plus à la condition qu’elles s’engagent à atteindre le seuil – déjà fixé par la loi – de 5% de salariés en contrats favorisant l’insertion professionnelle et l’alternance en 2021.

Grâce à cette mesure, le coût du recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage représente un faible reste à charge – voire quasi-nul – pour la 1e année de contrat.

A NOTER : L’aide exceptionnelle ne s’applique qu’à la première année du contrat d’apprentissage. A partir de la deuxième année, l’aide unique remplace l’aide exceptionnelle seulement pour les contrats éligibles (entreprise de moins de 250 salariés + diplôme inférieur ou égal au baccalauréat).

Prolongation à six mois du délai de signature d’un contrat d’apprentissage avec une entreprise

Pour les jeunes entrant en formation entre le 1er août et le 31 décembre 2020, un délai de 6 mois leur est accordé pour trouver une entreprise avec laquelle signer un contrat d’apprentissage.

Ils peuvent ainsi rester en centre de formation des apprentis (CFA), sans contrat, pendant 6 mois (contre 3 mois avant). Durant cette période, le CFA est financé pour assurer son accueil.